Conseil d’administration

Le Dr Robert Bell possède plus de 40 années d’expérience en soins de santé, en tant que chirurgien orthopédiste de notoriété mondiale, gestionnaire de système de santé et clinicien-chercheur. Avant d’occuper le poste de sous-ministre de la Santé de l’Ontario de 2014 à 2018, il a été président et chef de la direction du Réseau universitaire de santé durant neuf ans. Il était auparavant directeur de l’exploitation du Princess Margaret Hospital, et assurait la présidence du conseil clinique d’Action Cancer Ontario et du Conseil de la qualité des soins oncologiques de l’Ontario. Le Dr Bell est titulaire d’un doctorat en médecine de l’Université McGill et d’une maîtrise en sciences de l’Université de Toronto. Il est chirurgien orthopédique depuis 1983. Il a conclu en 1985 sa formation de chirurgien en oncologie orthopédique au Massachusetts General Hospital et à l’Université Harvard, puis a terminé en 2005 le programme de gestion avancé de la Harvard Business School. Le Dr Bell est Associé du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada et de l’American College of Surgeons, ainsi qu’Associé honoraire du Royal College of Surgeons d’Édimbourg.

Guy Bujold est un cadre-conseil à la retraite. Il a été président de la Commission civile d’examen et de traitement des plaintes relatives à la GRC de septembre 2017 à janvier 2019. Après avoir pris sa retraite de CANARIE inc., dont il a été président et chef de la direction d’octobre 2008 à février 2010, M. Bujold a fourni des conseils stratégiques à des clients des secteurs public et privé en matière de politiques, d’élaboration et d’utilisation des programmes ainsi que de communications. Il a occupé plusieurs postes importants dans la fonction publique fédérale. Il a notamment été président de l’Agence spatiale internationale, sous-ministre adjoint responsable des projets spéciaux au sein du Bureau du sous-ministre, sous-ministre adjoint dans le secteur des sciences et de l’innovation, sous-ministre adjoint responsable des opérations pour Industrie Canada, sous-ministre adjoint principal, Politiques et communications pour Infrastructure Canada, commissaire adjoint de la Garde côtière canadienne et sous-ministre adjoint, Direction des services ministériels pour le ministère des Finances et le Secrétariat du Conseil du trésor.

Anne Martin-Matthews est professeure émérite de sociologie à l’Université de la Colombie-Britannique, où elle a occupé diverses fonctions, notamment celles de doyenne associée à la recherche et doyenne intérimaire de la Faculté des arts, et la première vice-rectrice associée à la santé (2019 – 2022). Elle a prêté main-forte aux Instituts de recherche en santé du Canada, où elle a été vice-présidente par intérim du secteur de la recherche, de l’application des connaissances et de l’éthique (2017 – 2018). Tout au long de ses 45 années de carrière, Mme Martin-Matthews a concentré ses recherches sur le vieillissement et la vieillesse, les soins de santé, les services sociaux et les soins à domicile. De 2004 à 2011, elle a été directrice scientifique de l’Institut du vieillissement des IRSC. Elle était alors responsable de l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement, de l’initiative stratégique Mobilité et vieillissement et de l’établissement du Programme d’été sur le vieillissement des IRSC. Elle a également été rédactrice en chef de la Revue canadienne du vieillissement ainsi que présidente du comité de recherche sur le vieillissement de l’Association internationale de sociologie. Mme Martin-Matthews est titulaire d’un doctorat de l’Université McMaster et de diplômes honorifiques de l’Université de Newcastle (Royaume-Uni) et de son alma mater, l’Université Memorial de Terre-Neuve. En 2018, elle a été intronisée Officier de l’Ordre du Canada, en reconnaissance de ses contributions à la recherche sur le vieillissement.

L’expérience de Chris Power dans le milieu de la santé a commencé au chevet des patients, alors qu’elle travaillait comme infirmière de première ligne. Depuis, son parcours a fait d’elle une sommité en matière de gestion des soins de santé au Canada. Son expérience, ses réussites et ses valeurs lui ont permis de devenir directrice générale de l’Institut canadien pour la sécurité des patients, poste qu’elle a occupé jusqu’en 2020, lorsque cet organisme a fusionné avec un autre pour former Excellence en santé Canada. Auparavant, Mme Power a agi pendant huit ans comme présidente et chef de la direction de Capital Health, en Nouvelle-Écosse. Elle est titulaire d’un baccalauréat en sciences infirmières de l’Université Mount Saint Vincent et d’une maîtrise en administration des services de santé de l’Université Dalhousie. Elle détient le titre de Certified Health Executive du Collège canadien des leaders en santé et a reçu une bourse en gestion pour infirmières cadres de la Wharton School de l’Université de Pennsylvanie. En 2003, Mme Power a reçu le prix d’excellence et d’innovation du Collège canadien des leaders en santé. Puis, en 2007, le Progress Club d’Halifax lui a décerné un prix d’excellence. Elle détient également un doctorat honorifique en droit civil de l’Université St. Mary’s.

Administratrice de sociétés et diplômée de l’Ordre des comptables professionnels agréés, Barbara Stymiest a été membre de la direction du groupe de la Banque royale du Canada, PDG du Groupe TMX, vice-présidente exécutive et directrice financière de BMO Marchés des capitaux et associée d’Ernst & Young LLP. Mme Stymiest est membre des conseils d’administration de George Weston Limited, de la Banque le Choix du Président et de la Financière Sun Life Inc. Elle est également administratrice de l’Institut canadien de recherches avancées et administratrice et vice-présidente d’AGE-WELL NCE Inc. depuis sa création.

Christina Weise est directrice générale par intérim de l’Alliance canadienne des organismes provinciaux de recherche en santé. Elle possède plus de 20 années d’expérience dans l’élaboration et la mise en œuvre de politiques publiques en matière de recherche et d’innovation, ainsi que dans la gestion de fonds et de programmes de soutien à la recherche. Auparavant, elle a été chef de la direction de la Société Recherche Manitoba, qui encourage et soutient la recherche dans les domaines de la santé, des sciences naturelles, des sciences sociales, du génie et des sciences humaines au Manitoba. Avant d’intégrer la Société Recherche Manitoba, Mme Weise était directrice de la politique de recherche et d’innovation au sein du ministère de l’Innovation, de l’Énergie et des Mines du Manitoba, où elle supervisait la gestion d’un fonds de plus de 20 millions de dollars destiné à soutenir la recherche dans la province. Elle siège à de nombreux conseils, notamment au conseil consultatif de l’Institut des services et des politiques de la santé, dont elle est vice-présidente, au comité consultatif externe du doyen de la Faculté des sciences de l’Université du Manitoba, au conseil d’administration de Health In Common, et au conseil consultatif de l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement. Elle est titulaire d’une maîtrise en administration publique de l’Université du Manitoba.

Don MacDonald a grandi au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse, mais il vit à Terre-Neuve-et-Labrador depuis 1974. Il a obtenu un diplôme de premier cycle en mathématiques/statistiques, un diplôme d’études supérieures en épidémiologie clinique, ainsi qu’une maîtrise et un doctorat en santé communautaire/épidémiologie, tous décernés par l’université Memorial. Les études supérieures de Don ont porté principalement sur l’avancement des technologies dans le système de soins de santé, en particulier sur les systèmes d’archivage et de transmission d’images (Picture Archiving and Communication Systems ou PACS) et les réseaux de pharmacies communautaires. Avant de prendre sa retraite en 2023, Don a travaillé pendant 31 ans dans l’environnement des données de santé, et dans son dernier mandat, il était vice-président des services de données et d’information au Centre d’information sur la santé de Terre-Neuve et du Labrador. À ce titre, Don a supervisé la création du laboratoire de données sur la santé de la province et a commencé à travailler à l’élaboration d’un modèle de gouvernance des données sur la santé et des données sociales pour la province. Don vit à Goulds avec sa femme Susan et leurs deux chiens, Harry et Luna.

La Docteure Jeannie Shoveller est professeure au département de santé communautaire et d’épidémiologie de l’université Dalhousie. En 2020 et 2021, elle a également occupé le poste de vice-présidente de la recherche à l’IWK Health. Auparavant, elle était professeur à la School of Population & Public Health de l’Université de la Colombie-Britannique. Mme Shoveller est une chercheuse de premier plan qui se concentre sur les contextes sociaux des inégalités en matière de santé. Elle a occupé de nombreux postes de direction scientifique, notamment en tant que présidente des Instituts de recherche en santé du Canada : présidente du conseil d’administration des Instituts de recherche en santé du Canada ; directrice de la recherche au BC Centre on Substance Use ; directrice associée et directrice de la recherche au Centre for Gender and Sexual Health Equity ; directrice de l’épidémiologie et de la santé de la population et du programme de traitement de la toxicomanie au BC Centre for Excellence in HIV/AIDS. En janvier 2022, Dre Shoveller s’est retirée de la plupart de ses responsabilités professionnelles à temps plein pour prodiguer des soins de santé à domicile à sa mère.

Josette-Renée Landry est présidente et chef de la direction de Génome Québec, professeure adjointe à la Faculté des sciences de la santé de l’Université d’Ottawa et professeure adjointe à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal. Par le passé, elle a été chef de la direction de l’Institut du Savoir Montfort, vice-présidente de la recherche et de l’éducation à l’Hôpital Montfort et vice-présidente du développement des affaires à Mitacs. Elle est également la fondatrice de Streamline Genetics, une entreprise spécialisée en santé numérique. Mme Landry a obtenu un doctorat en génétique de l’Université de la Colombie-Britannique, avant d’effectuer un stage postdoctoral à l’Université de Cambridge. Elle possède une maîtrise en administration des affaires de HEC Montréal et fait partie d’un éventail de comités universitaires, industriels et scientifiques.

Mahadeo Sukhai est professeur auxiliaire au sein du Département d’ophtalmologie de l’École de médecine de l’Université Queens. Fait à souligner, il est le premier chercheur en biomédecine au monde à être aveugle de naissance. Il est directeur de la recherche et responsable de l’inclusion et de l’accessibilité à l’Institut national canadien pour les aveugles, où il dirige un programme de recherche axé sur les déterminants sociaux de la santé et l’inclusion des personnes déficientes visuelles au Canada. Il est également chargé d’élaborer une stratégie en faveur d’une culture d’entreprise axée sur l’inclusion, l’accessibilité et le mieux-être des employés. M. Sukhai est coauteur du livre Creating a Culture of Accessibility in the Sciences, qui s’appuie sur son travail révolutionnaire concernant l’accès aux sciences dans l’enseignement supérieur. Il est chercheur principal dans le cadre de divers projets nationaux visant à mieux comprendre l’expérience des étudiants handicapés et à analyser l’accessibilité et l’inclusion dans l’enseignement scientifique et les soins de santé. M. Sukhai est par ailleurs le cofondateur d’IDEA-STEM, un organisme consacré à l’accessibilité de l’enseignement scientifique, et de NOVA, le réseau international des chercheurs déficients visuels et de leurs alliés, une nouvelle société professionnelle dont la mission est d’améliorer l’accessibilité et l’inclusion dans les sciences biomédicales pour les chercheurs déficients visuels.

Pamela Valentine est la présidente et chef de la direction de la Société de la sclérose en plaques du Canada, à laquelle elle s’est jointe en 2018. Avec passion et détermination, elle contribue à accélérer la recherche pour trouver de nouveaux traitements et de nouveaux soins, à faire la promotion de réformes politiques et systémiques et à œuvrer pour améliorer la qualité de vie des gens atteints de sclérose en plaques. Elle a récemment dirigé l’élaboration d’un nouveau plan stratégique en collaboration avec des centaines de partenaires à l’échelle du pays, dont des personnes atteintes de sclérose en plaques, des membres de la communauté scientifique, des bénévoles, du personnel et des donateurs. Neuroscientifique de formation, Mme Valentine travaillait auparavant au sein d’Alberta Innovates, où elle a consacré 15 ans de sa carrière au changement et à l’innovation. Elle a également contribué à l’accroissement du portefeuille de la recherche sur la santé et au renforcement de l’intégration de la recherche et des systèmes de santé, dans le but de maximiser les retombées pour les patients et les fournisseurs de soins. Mme Valentine est titulaire d’un doctorat en neurosciences de l’Université de Calgary.

Rebecca Fuhrer est professeure au sein du Département d’épidémiologie, de biostatistique et de santé au travail de l’Université McGill, dont elle a assuré la direction avant de devenir la première directrice du programme de maîtrise en santé publique. Elle a obtenu en 2004 la Chaire de recherche du Canada en épidémiologie psychosociale. Elle a aussi occupé différents postes au University College de Londres, à l’Inserm (à Paris) et à la Harvard School of Public Health. Elle a été élue membre de l’Académie canadienne des sciences de la santé en 2012. Les recherches de Mme Fuhrer portent sur les déterminants sociaux des troubles mentaux, le vieillissement cognitif et les répercussions des services de santé mentale sur la population. Depuis le début de sa carrière, elle se consacre à l’importance de l’intégrité des données sanitaires et médicales recueillies et utilisées en vue de prendre des décisions cliniques et de santé publique, fondées sur des données probantes. Elle s’intéresse également à la manière dont les technologies de pointe peuvent être exploitées pour garantir une qualité optimale de soins et un meilleur accès à la santé. Mme Fuhrer est titulaire d’un doctorat et d’une maîtrise en sciences de l’information médicale de l’Université de Californie, à San Francisco.

Les recherches de Teresa Scassa portent sur l’intersection du droit et de la technologie et s’appuient sur des approches et des réseaux interdisciplinaires. Elle a beaucoup écrit sur les questions de propriété intellectuelle et de droit de la vie privée dans un large éventail de contextes. Ses projets de recherche en cours portent sur l’intelligence artificielle et le droit, la gouvernance des données, la confidentialité des données et les dimensions juridiques de l’extraction de données. Mme Scassa est membre du Conseil consultatif canadien sur l’intelligence artificielle, membre du comité consultatif de la Commission du droit de l’Ontario sur le projet d’intelligence artificielle dans la justice civile et administrative, et fait actuellement partie de deux groupes de travail sur la politique des données en Ontario. Elle a été membre du Groupe consultatif du gouvernement canadien sur la transparence gouvernementale et du Comité consultatif externe du Commissaire à la protection de la vie privée du Canada.